Le jour de l'arrivée

Salut à tous,

Me voilà, avec un peu de retard, revenu devant vous pour vous donner des nouvelles.
La période qui suivra sera un peu agitée, alors je vous demande pardon de ne pas pouvoir vous donner des nouvelles de moi.

Et maintenant, revenons quelques jours en arrière.

Le vol s'est passé très bien, même qu'à Libreville on m'a attendu avec le tapis rouge, la garde militaire et la fanfare.

Une fois sorti de l'avion, le choc : j'avais du mal à respirer... mes poumons demandaient en vain des bronches pour filtrer l'eau !!! Après quelques dizaines de minutes où je lui ai laissé comprendre qu'il n'en aura pas, il s'est habitué à l'idée.
Pour le changement d'avion pour POG s'est très bien passé aussi (le certain Steve m'attendais à la sortie et m'a dirigé vers l'autre destination (fallait sortir du bâtiment pour rentrer de l'autre côté - toute une aventure). Normalement je devais attendre encore 4 heures, mais finalement je n'ai attendu que 45' du au fait qu'on m'a mis sur un vol plus rapproché.

Ben avec celui là c'était très sympa - il me rappelait les films de guerre de mon enfance (surtout le bruit des moteurs). Et à l'intérieur pareil, on aurait dit qu'on tourne le film de la "bébette" avec des effets visuels - un sorte de gas-vapeur qui dégoulinait des emplacements des bagages (vidéo à l'appui).

Arrivé à POG, le contrôle douanier hyper cool (si on peut dire cela sous 30 degrés et 95% taux d'humidité). Dehors, on passait par un sorte d'enclos et on mettait les valises sur une table pour que les douaniers (je les ai même pas reconnus) après un contrôle "minutieux" nous donne son autographe en craie dessus. Bien sûr j'ai dû répondre à la question qui tue: "Avez-vous quelque chose à déclarer?" et suite à ma réponse négative, le brave douanier me demande en pointant son doigt vers une boîte en carton soigneusement emballé qui se trouvait dans ma valise: "Et ça?". Et je réponds: "Ben ... je savais pas que je dois déclarer le moustiquaire!!!".

Je suis emmené à l'hôtel par mon futur responsable, et après on est sorti déjeuner à un resto.
De retour dans ma chambre, j'ai été étonné qu'il n'y a plus de moustique que ça (même en Roumanie on a plus). Mais, j'ai passé une nuit d'enfer. Entre le bruit de l'air conditionné (il faut dire qu'ils n'ont pas choisi le modèle le moins bruyant), les 2 moustiques qui m'ont fait la fête de bienvenue, et qui ont donné sujet à mes pires cauchemardes, faut dire que le matin j'étais content de me "réveiller".

En tout cas, le lendemain j'ai visité un peu les alentours pour me familiariser avec la ville. C'est très pittoresque. Il faut dire que les rues n'ont pas de nom (les taxis ne sont pas trop embêtés), il n'y a pas de numéro pour les bâtiments non plus, mais par contre j'ai été stupéfait de découvrir la Marie du 3eme arrondissement !!! :) Ils ont plusieurs arrondissements ici (au moins 3)!!!

Et pour revenir, le seul moyen de transport "en commun" est le taxi. Je dis bien "en commun" parce qu'on voyage en commun, si le chauffeur veut bien te prendre. Par contre, j'ai appris qu'il ne faut plus tourner la tête quand on est klaxonné - ce sont les taxi en quête de clients pour la direction où ils se dirigent.

Et j'ai découvert que la fièvre, pas la jaune, mais Obama à touché le POG aussi:


Et mes aventures n'ont pas fini ici. Le soir, rentré dans ma chambre, vers 23 h black out total - coupure de courant. La joie! Sans air conditionné, sans diffuseur répulsif pour les moustiques bien excités par la chaleur... une deuxième nuit sympa s'annonçait! Faut dire que le lendemain fut dure ...

En tout cas, pour l'instant je suis comme les gens du voyage, ... j'arrive pas à avoir un domicile fixe. Normalement dans 3 jours sera réglé, et après je vais essayer d'avoir un accès internet pour vous donner des nouvelles plus régulièrement.

Je vous dis à plus et un gros bisous à tous.