vendredi 6 novembre 2009

Mon blog suspendu (pour l'instant)

Mes amis,

Malheureusement, comme vous avez pu voir, je n'ai pas posté des messages depuis le mois d'avril.

Je sais, ça fait long, mais le fait est que depuis je ne suis plus retourné au Gabon. Et je ne sais pas quand je vais le faire. La situation économique mondiale et celle politique locale empêchent mon retour là-bas. J'espère quand-même y retourner en début de l'année prochaine, alors ... vous allez avoir des mes nouvelles again!

Bisous à tous, et à plus!

dimanche 26 avril 2009

La fin de mon premier congé

Coucou à tous!
J'espère que je vous ai manqué! (oui, je sais... la modestie est une des mes qualités. J'entends déjà derrière moi: "Ça va les chevilles?")

Alors, comme vous l'avez deviné en lisant le titre de ce message, j'arrive à la fin de mon premier mois de congé. J'arrive pas à me rendre compte quand les jours sont passés. Des jours pleins d'émotions de tout genre. D'ailleurs je crois que j'ai testé toute la palette disponible. Du coup je suis épuisé dans toutes les sens du mot.

Comme je l'ai dit dans mon autre blog consacré aux voyages, pendant ce mois nous sommes allés en Italie pendant 8 jours. C'était presque parfait! Mais bon, je ne vais pas trop détaillé ici, je vous laisse le consulter. Par contre, ne soyez pas déçus si vous ne trouvez pas grande chose actuellement, je n'ai pas trop eu le temps de mettre ni de commentaires, ni de photos. En échange je vous promets de le mettre à jour dès que possible, même si je le crois mort-né ce petit blog ... mais on verra.

Je disait que je pensais me reposer pendant mes vacances, mais la vie a décidé autrement. Je voudrais bien encore une semaine pour me reposer, me laisser porter par la dolce farniente... mais cette semaine n'existe plus, peut-être (je dis bien peut-être) que je vais la réserver dans le congé prochain. Et comme ça la fatigue sous toutes ses formes va m'accompagner à mon retour. J'espère pouvoir la dépasser et retrouver ma forme d'humeur d'avant....

Et comme je n'ai pas trouvé un proverbe gabonais en lien avec le sujet de mon message (à part de répéter un autre que j'ai déjà modifié) je vais faire autre chose pour finir.

Comme M. Dan Brown à relancé la mode des énigmes, je vais essayer (à mon humble niveau) de vous proposer une. Je ne dis pas que c'est facile, peut-être serait-elle trop difficile, mais comme je n'ai pas trop d'expérience je vais tenter le coup.
"Repetitio est mater studiorum" ... alors au boulot. Un petit indice que je peux vous donner est qu'il se peut que la plupart d'entre vous, même en trouvant la solution, ne se rendent pas compte de cela. Mais bon, heureusement qu'en France, le Service Public est bien développé et qu'il peut nous aider à trouver la Solution, même dans ce cas particulier. Sachant que je ne suis pas très âgé, alors j'ai du temps à m'entrainer à ce genre d'exercice, alors s'il y a des contestations vous pouvez me les soumettre par message. Sinon, je dois spécifier que la clé expire dans pas très longtemps, alors il faut se dépêcher.

Donc, l'énigme est la suivante:

593056381248188
11729586694110171
83452258511163100
6110458997497540


Bon courage! (ça bouge plus les méninges qu'un proverbe, n'est pas, surtout quand on a pas la réponse à la fin du livre ... ?)

J'ai oublié la bonne nouvelle! J'ai reçu mon ordinateur (il faut bien dire qu'il est immense) et je suis très content. Là, je suis en train de le mettre au point.
Dès que j'aurai la possibilité, je vous mettrai des photos aussi.

Le travail

Eh oui, il n'y a pas que le plaisir de se laisser emporter pas les sons de la brise marine, mais il y a le plaisir intellectuel aussi (surtout pour moi, qui débarque dans ce monde - Oil World !). Que dis-je, en fait c'est plus ce plaisir que l'autre (comme durée), mais les deux me rendent heureux, à leur façon.

Je sais que ce message aurait dû être posté beaucoup trop longtemps avant, mais, malheureusement, le dernier temps travaillant off-shore, ne n'ai pas eu d'accès internet. Alors, je lui fait une place et je vous promets de le mettre à jour le plus vite possible (avec plein des photos aussi)

A bientôt!

dimanche 1 mars 2009

1 Mars

Martie - Martisor

Ne vous inquiétez pas si vous ne comprenez rien, c'est du roumain. Ça concerne une tradition en Roumanie, qui a ses origines à l'époque de l'Empire Romain, quand 1 Mars était le premier jour de l'année. Maintenant, le 1er Mars on offre aux gens qu'on aime bien le "martisor" (prononcé meortzishor - un sorte de petit bijou fantaisie, qui est accroché à un lacet tressé bicolore - blanc/rouge et qu'on accroche sur le col du manteau ou même sur la poitrine).
Je vous montre à quoi cela ressemble, et j'en offre (virtuellement) à toutes les femmes que je connais:

Je parle du manteau, parce que d'habitude à cette époque, il faut toujours froid, l'hiver à du mal à partir, et le printemps du mal à prendre place. Et sur le marché on trouve toujours des vieilles dames avec des bouquets de perce-neiges - le symbole du printemps chez nous.

Mais, malheureusement, je suis ici, dans un été perpétuel, secoué de temps en temps par des fortes pluies ou même des orages, en train de rêver à mon enfance, lorsque le perce-neige portait bien son nom, plus comme maintenant.

Eh oui, les ravages de la dégradation du climat se font voir partout. De la neige il n'y a presque plus, et quand il y a c'est des tempêtes de neige, qui bouscule la vie plus que l'embellir.
Je me rappelle des hivers que j'ai vécu étant gamin. De la neige à partir du mois de novembre et jusqu'au mois de mars. Des hivers douces, mais avec beaucoup de neige (parfois on avait même des couches d'un mètre d'épaisseur). Mais ce temps est hélas révolu. Maintenant pendant l'hiver on a de la pluie, tout est sale, de la boue partout, un temps gris, genre hiver et printemps parisien.

Alors qu'ici, on a pas ce souci! On a 2 saisons - une qui dure 9 mois - la saison humide et l'autre - la saison sèche - accompagné des orages sur le mer et une eau très-très froide (à voir ... maintenant je suis devenu assez sceptique quant aux références des locaux). Et aujourd'hui, dimanche, normalement c'était prévu que je sois au repos, malheureusement des problèmes de travail m'ont obligé à venir au bureau.
Mais, je suis quand-même allé à la plage ce matin (à 8h30 je laissais déjà des traces sur le sable). Le temps était mitigé, mais j'ai pu profiter toutefois d'un bon bain.
En tout cas, l'eau, comme d'habitude, très claire. Et vers le bord de l'eau, beaucoup de poissons des divers tailles se coursaient sous le soleil hésitant.

Et de toute façon je n'aurais pas pu rester plus, maintenant on est sous l'orage, ça tombe tellement fort que j'entends plus rien dans mon bureau, ni même le bruit de mon clavier!!!!
Avant de partir, on voit bien que le temps (et même l'eau) commençait à changer:

En plus, hier soir en fin de journée j'ai fait une petite escapade sur la plage. C'était terriblement beau. Déjà que j'étais tout seul, tout était calme, tellement calme que les crabes commençaient leur danse à la recherche de la nourriture. Pour me sécher, je me suis assis sur un tronc d'arbre, et je regardais distrait les crabes. C'est quand-même une drôle de vie la vie de crabe: passer toute ta vie à guetter autour de toi pendant que tu bouffe, pour ne pas te faire bouffer. Et nous on dit qu'on a une vie dure! Faut toujours relativiser ... et regarder ailleurs pour mieux apprécier.
Voilà une photo prise avant de quitter les lieux (j'ai pas mis le flash pour que les nuages sortent mieux)

Et donc, je disais que mon chef à été inspiré de me laisser la matinée à ma dispo!

Dans un autre message je vais vous raconter mes craintes concernant le départ sur la plate-forme. On va rigoler ensemble un peu (mais bon, moi j'ai un sourire un peu figé...)

Et aujourd'hui je dois souhaiter "Bon Anniversaire!" à deux des mes amies: Chantal et Adriana. Je vous souhaite tout le bonheur du monde et beaucoup de santé et de belles choses!!!

Je vous dis... à plus, sans oublier le proverbe du jour.

C'est le premier buffle levé qui broute l'herbe tendre.

lundi 23 février 2009

Dimanche aprèm, Sogara

Et comme prévu, dans l'après-midi je suis allé à Sogara (déjeuner sur place).

Pour la bronzette, c'était pas encore le cas, mais j'avais pris toutefois la crème solaire (le cas où ...).

Arrivé sur place, le temps de déjeuner et le beau temps s'est installé: pas de soleil, mais il faisait chaud et l'eau était à la bonne température.

Donc voilà le club Sogara avec l'endroit pour la baignade devant et l'autre rive du golfe:


Toujours au club, le soleil faisant son timide:

Après un bon déjeuner, place à la dolce farniente.
Cette fois j'ai pris le trépied avec moi, donc je peux vous mettre des photos de moi ...

Comme disait une amie, avec les orteils en éventail (là j'avais mal à les maintenir écartés, alors j'ai utilisé des coquillages) sur un tronc d'arbre en guise de chaise longue (on voit sur la plage les traces de la pluie):


Après la digestion, je vais commencer mes leçons de natation. Premier pas: les mouvements:

Ensuite les mettre en pratique - ben, ça va, j'apprends vite (tant que j'ai le pied).

J'ai toujours un peu peur de m'aventurer trop loin à cause de la marée qui monte assez vite sans avertissement, du fait qu'il n'y a pas de balisage pour savoir le niveau de l'eau, du fait que le fond est très variable et il change chaque jour et en plus il n'y a pas de surveillance. Alors comme je ne suis pas le frère de Laure Manaudou, je préfère prendre mes précautions.
Et comme je suis très content que j'ai pris mon trépied avec moi, je vous fais encore une petite vidéo pour la route.

(Je fais bien l'eau profonde n'est pas? Hihihi)

Et encore une fois la pureté de l'eau (dommage qu'on ne voit pas les poissons dedans, il y en a plein - je vais essayer une fois de les filmer). Comme disait un local, ici seulement celui qui veut pas pécher achète son poisson.

En fin de journée, à 18 heures, le soleil va se coucher et je vais faire la même chose. Mais pas avant de prendre quelques clichés pour vous les faire voir:


Et voilà ma belle journée de dimanche finit ici.
Une nouvelle semaine commence.

Saluuuttt les amiiiiisss!

Comme vous voyez j'ai la papaye! (il n'y a pas de pêches ici)

Alors pour tout vous raconter, j'ai eu un dimanche for-mi-da-ble! Un dimanche qui s'annonçait désastreux s'est transformé en un dimanche merveilleux.
Petite topo:
- samedi nuit pas de sommeil reposant (cause - des fourmis, et la pluie)
- dimanche matin: ciel gris, pluie (mauvais augure)
- après avoir pris le petit déj, je me suis lancé quand même vers le Cap Lopez (j'ai suivi le proverbe gabonais: "C'est pas parce qu'il y a des nuages qu'on craint la pluie!" - et voilà je vous ai donné aussi le proverbe du jour).

Et voilà un dimanche super qui commence.

Arrivé au Cap, personne sur la plage (normal étant donné le temps), la plage un peu moins belle qu'à Sogara je trouve (le sable un peu plus foncé), par contre l'eau un peu plus agitée, mais pas au niveau auquel je m'attendais. Mais par contre les courants sont assez puissants.

Alors j'ai commençait à longer la plage et je suis arrivé à l'endroit où il y a le "marché" de poissons. Les pécheurs vendent le fruit de leur labour sur place.

En plus je suis arrivé au moment où ils se préparaient pour mettre leur filet, donc j'ai pris pas mal des photos et je vous joins aussi des petits vidéos.

Les photos de la plage vue à gauche et à droite de mon point de débarquement (à gauche l'ancien phare, et à droite, tout au fond, l'endroit où il y avait des pécheurs) .


Les premières impressions:

Une pirogue de taille moyenne, garée:

Les pécheurs mettaient une grande pirogue à l'eau (à l'aide des planches et des rondins en bois)

Deux petites vidéos du lancement de la pirogue:


Le filet préparé à être remis à l'océan.

Il est chargé à bord:

La capture n'est pas importante, et les gens s'approchent pour choisir eux même les poissons (heureusement qu'il n'y a pas grand monde).

Du poisson plus frais qu'ici tu trouvera nulle part ailleurs!

Après on passe en caisse:

Je quitte les pécheurs et je me dirige vers le phare. Mais sur le trajet je me rends compte d'une chose étrange.
Je ne sais pas si vous avez vu, ou si vous connaissez le phénomène où on peut "faire chanter" les dunes de sable en se glissant dessus.
Exactement la même chose fait le sable du Cap Lopez, mais à une plus petite échelle. On a l'impression de marcher dans la neige qui grince sous nos pieds.
J'ai filmé pour vous rendre compte du bruit (au début je me retournais en croyant avoir entendu une bestiole - moi qui les guette partout ...)

L'ancien phare.

Apparemment ici il n'y a pas que le métal qui rouille:


Mais quand on regarde de l'autre côté de la rue qui longe la plage, on voit un autre paysage. Eh oui, il y a du pétrole au Gabon, et on est pas prêt de l'oublier, même à la plage:

samedi 21 février 2009

Demain Cap Lopez le matin, Sogara l'aprèm

J’ai de la chance et en même temps je n’en ai pas.

J’ai de la chance d’avoir le dimanche libre, mais j’en ai pas, parce qu’il pleut.

En fait toute la nuit il a plu … en plus je n’ai pas pu dormir, c’est comme si j’avais des fourmis sur moi. Le matin je me suis rendu compte que ce n’était pas seulement une impression.
Il y a quelques jours, j’avais vu sur le mur 3 fourmis minuscules oranges,et hyper rapides, mais pendant la nuit, je pense, agitées pas le temps, elles m’ont fait la fête dans mon lit. Je ne sais pas comment elles ont pu rentrer dans mon « château », en tout cas, ce matin j’en ai trouvé 2 sur le drap. Je sais que ce n’est pas très bouddhiste ce que j’ai fait, mais disons que elles m’embêteront plus.

Du coup, moi, qui espérais bien me reposer cette nuit … c’est raté.

Donc, comme je disais, mes espoirs de la veilles - Cap Lopez et Sogara, ce sont un peu effondrées. Il en reste quand même une chance pour Sogara si la pluie fera place au beau temps. Mais c'est pas encore gagné.

Je vais essayer de me rendre au Cap toutefois, même si le temps n'est pas au top, mais de toute façon je n'envisageais pas de me baigner là-bas (il parait que l'eau est plus agitée, et pas plus loin que le week-end dernier quelqu'un a perdu sa vie). Alors moi qui nage un peu mieux qu'une manche de hache ...

Heureusement que l'internet remarche, parce qu'ici, comme je pense vous l'avoir déjà dit, "la pluie" rime avec "il n'y a plus de connexion internet".

Je vous laisse, je vais prendre un petit déj et je vais me préparer pour le Cap.
A tout à l'heure, pour vous raconter mes exploits.