lundi 23 février 2009

Dimanche aprèm, Sogara

Et comme prévu, dans l'après-midi je suis allé à Sogara (déjeuner sur place).

Pour la bronzette, c'était pas encore le cas, mais j'avais pris toutefois la crème solaire (le cas où ...).

Arrivé sur place, le temps de déjeuner et le beau temps s'est installé: pas de soleil, mais il faisait chaud et l'eau était à la bonne température.

Donc voilà le club Sogara avec l'endroit pour la baignade devant et l'autre rive du golfe:


Toujours au club, le soleil faisant son timide:

Après un bon déjeuner, place à la dolce farniente.
Cette fois j'ai pris le trépied avec moi, donc je peux vous mettre des photos de moi ...

Comme disait une amie, avec les orteils en éventail (là j'avais mal à les maintenir écartés, alors j'ai utilisé des coquillages) sur un tronc d'arbre en guise de chaise longue (on voit sur la plage les traces de la pluie):


Après la digestion, je vais commencer mes leçons de natation. Premier pas: les mouvements:

Ensuite les mettre en pratique - ben, ça va, j'apprends vite (tant que j'ai le pied).

J'ai toujours un peu peur de m'aventurer trop loin à cause de la marée qui monte assez vite sans avertissement, du fait qu'il n'y a pas de balisage pour savoir le niveau de l'eau, du fait que le fond est très variable et il change chaque jour et en plus il n'y a pas de surveillance. Alors comme je ne suis pas le frère de Laure Manaudou, je préfère prendre mes précautions.
Et comme je suis très content que j'ai pris mon trépied avec moi, je vous fais encore une petite vidéo pour la route.

(Je fais bien l'eau profonde n'est pas? Hihihi)

Et encore une fois la pureté de l'eau (dommage qu'on ne voit pas les poissons dedans, il y en a plein - je vais essayer une fois de les filmer). Comme disait un local, ici seulement celui qui veut pas pécher achète son poisson.

En fin de journée, à 18 heures, le soleil va se coucher et je vais faire la même chose. Mais pas avant de prendre quelques clichés pour vous les faire voir:


Et voilà ma belle journée de dimanche finit ici.
Une nouvelle semaine commence.

Saluuuttt les amiiiiisss!

Comme vous voyez j'ai la papaye! (il n'y a pas de pêches ici)

Alors pour tout vous raconter, j'ai eu un dimanche for-mi-da-ble! Un dimanche qui s'annonçait désastreux s'est transformé en un dimanche merveilleux.
Petite topo:
- samedi nuit pas de sommeil reposant (cause - des fourmis, et la pluie)
- dimanche matin: ciel gris, pluie (mauvais augure)
- après avoir pris le petit déj, je me suis lancé quand même vers le Cap Lopez (j'ai suivi le proverbe gabonais: "C'est pas parce qu'il y a des nuages qu'on craint la pluie!" - et voilà je vous ai donné aussi le proverbe du jour).

Et voilà un dimanche super qui commence.

Arrivé au Cap, personne sur la plage (normal étant donné le temps), la plage un peu moins belle qu'à Sogara je trouve (le sable un peu plus foncé), par contre l'eau un peu plus agitée, mais pas au niveau auquel je m'attendais. Mais par contre les courants sont assez puissants.

Alors j'ai commençait à longer la plage et je suis arrivé à l'endroit où il y a le "marché" de poissons. Les pécheurs vendent le fruit de leur labour sur place.

En plus je suis arrivé au moment où ils se préparaient pour mettre leur filet, donc j'ai pris pas mal des photos et je vous joins aussi des petits vidéos.

Les photos de la plage vue à gauche et à droite de mon point de débarquement (à gauche l'ancien phare, et à droite, tout au fond, l'endroit où il y avait des pécheurs) .


Les premières impressions:

Une pirogue de taille moyenne, garée:

Les pécheurs mettaient une grande pirogue à l'eau (à l'aide des planches et des rondins en bois)

Deux petites vidéos du lancement de la pirogue:


Le filet préparé à être remis à l'océan.

Il est chargé à bord:

La capture n'est pas importante, et les gens s'approchent pour choisir eux même les poissons (heureusement qu'il n'y a pas grand monde).

Du poisson plus frais qu'ici tu trouvera nulle part ailleurs!

Après on passe en caisse:

Je quitte les pécheurs et je me dirige vers le phare. Mais sur le trajet je me rends compte d'une chose étrange.
Je ne sais pas si vous avez vu, ou si vous connaissez le phénomène où on peut "faire chanter" les dunes de sable en se glissant dessus.
Exactement la même chose fait le sable du Cap Lopez, mais à une plus petite échelle. On a l'impression de marcher dans la neige qui grince sous nos pieds.
J'ai filmé pour vous rendre compte du bruit (au début je me retournais en croyant avoir entendu une bestiole - moi qui les guette partout ...)

L'ancien phare.

Apparemment ici il n'y a pas que le métal qui rouille:


Mais quand on regarde de l'autre côté de la rue qui longe la plage, on voit un autre paysage. Eh oui, il y a du pétrole au Gabon, et on est pas prêt de l'oublier, même à la plage:

samedi 21 février 2009

Demain Cap Lopez le matin, Sogara l'aprèm

J’ai de la chance et en même temps je n’en ai pas.

J’ai de la chance d’avoir le dimanche libre, mais j’en ai pas, parce qu’il pleut.

En fait toute la nuit il a plu … en plus je n’ai pas pu dormir, c’est comme si j’avais des fourmis sur moi. Le matin je me suis rendu compte que ce n’était pas seulement une impression.
Il y a quelques jours, j’avais vu sur le mur 3 fourmis minuscules oranges,et hyper rapides, mais pendant la nuit, je pense, agitées pas le temps, elles m’ont fait la fête dans mon lit. Je ne sais pas comment elles ont pu rentrer dans mon « château », en tout cas, ce matin j’en ai trouvé 2 sur le drap. Je sais que ce n’est pas très bouddhiste ce que j’ai fait, mais disons que elles m’embêteront plus.

Du coup, moi, qui espérais bien me reposer cette nuit … c’est raté.

Donc, comme je disais, mes espoirs de la veilles - Cap Lopez et Sogara, ce sont un peu effondrées. Il en reste quand même une chance pour Sogara si la pluie fera place au beau temps. Mais c'est pas encore gagné.

Je vais essayer de me rendre au Cap toutefois, même si le temps n'est pas au top, mais de toute façon je n'envisageais pas de me baigner là-bas (il parait que l'eau est plus agitée, et pas plus loin que le week-end dernier quelqu'un a perdu sa vie). Alors moi qui nage un peu mieux qu'une manche de hache ...

Heureusement que l'internet remarche, parce qu'ici, comme je pense vous l'avoir déjà dit, "la pluie" rime avec "il n'y a plus de connexion internet".

Je vous laisse, je vais prendre un petit déj et je vais me préparer pour le Cap.
A tout à l'heure, pour vous raconter mes exploits.

J'ai testé pour vous

Je ne sais pas si tout le monde est familiarisé avec les fruits d'ici, alors, pour vous Messieurs et Mesdames, en exclusivité, j'ai testé des fruits.

Je vais joindre des photos avec l'arbre et le fruit (plus ou moins mûr - je vais pas faire les plantations pour trouver les fruits mûrs non plus).

Alors on commence avec le plus connu - le cocotier qui donne... les noix des cocos
Celui-là n'as pas besoin de commentaires.


En suite, aussi connu - le bananier

C'est le papaye qui suit et qui donne les ... papayes (dans la photo elle sont encore vertes... dommage que j'ai pas pu sentir l'odeur - pour comprendre mieux le film)



Pour ceux qui n'ont pas goûté encore, c'est assez délicieux, surtout avec du jus de citron, sinon c'est un peu gras et écœurant.

En suite je vous présente le badamier... qui donne les badames.
Apparemment ce qu'on consomme ce sont les amandes,le fruit ayant très peu de chair, mais qui ont un goût plus rapproché de celui d'une noisette. J'ai pas encore goûté, je vais le faire pour vous affirmer ou infirmer cette information.




Un autre fruit local, avec lequel je me suis trompé une fois - les atangas:

Je les ai goûté tels quels, après les avoir épluchés, mais c'était horrible. J'ai essayé aussi les amandes, encore pire... et je me suis demandé comment font ils pour les manger (le lendemain, mon chef m'a expliqué ... il s'est beaucoup amusé).
En fait il faut faire un sorte d'infusion et tout de suite après les manger (avec un peu de sel, pour relever le goût).
OK. Ce soir j'ai testé les atangas (même si j'ai pas eu de sel). C'est pas mal, le goût est totalement changé, aigre-doux, avec un arrière goût de résine de pin (pour la chair qui est proche de noyau). Pour les Européens, le goût s'approche beaucoup de celui des fruits mûrs du rosier sauvage (Rosa Canina), sauf le petit parfum de résine de pin.


J'ai pas encore pris des photos du manioc (il est très joliment ficelés en feuilles de je ne sais pas quoi). Je vais en acheter pour le tester.

Par contre pour mes rêves de plage... aujourd'hui pas de chance.

vendredi 20 février 2009

Fatigue...

Eh oui, même si je ne fais pas beaucoup de travail physique, pour la première fois de ma vie, à 22 heures mes yeux ont du mal à rester ouverts.

Je ne sais pas quelles sont les causes avec exactitude, mais, à mon humble avis la chaleur c'est le premier facteur de fatigue. Et surtout dernièrement, il a fait chaud et je suis resté beaucoup plus longtemps à l'extérieur. En plus de ça, la nuit je ne me repose vraiment (le lit, le bruit de la clim, la chaleur - parce que j'ai réglé la clim afin qu'elle fasse moins de bruit possible). La seule période où je dors vraiment sont les 30 minutes de midi. Mais bon... c'est même pas les 40 minutes nécessaires pour un cycle de sommeil, alors...

En revanche je suis content d'une chose: ça fait la 4ème soirée où je cours. Alors (à part le fait que ça me fatigue encore plus) je me sens mieux dans ma peau. C'est un peu pénible, comme je le disais l'autre jour, parce qu'il fait non seulement chaud, mais lourd en ce moment. Alors quand j'arrive à la maison tous mes vêtements sont trempés (heureusement qu'on a le service de nettoyage dans l'hôtel).

Ce midi je suis allé au Grand Village pour prendre des photos pour vous les montrer. Je vais essayer un jour de faire une petite vidéo aussi pour mieux vivre l'atmosphère d'ici.
En tout cas, dans les photos tout parait plus beau qu'en réalité (mon chef quand il a vu les photos, il a eu du mal a reconnaître l'endroit).

En tout cas l'endroit a son charme (même si des fois les gens ne sont pas contents qu'on prends des photos - même s'ils sont pas dans le cadre....). Mais il y a aussi des gens qui sont content, même qu'ils me demandent de les prendre en photo. Comme le gardien de mon hôtel, je vais mettre sa photo aussi (en plus il est beau).

Le marché du Grand Village:



Ceux qui ont voulu que je les prenne en photo:


Et cet image m'a beaucoup plu. Si tu trouves pas de chaussure à ton pied c'est que t'as vraiment la guigne! (le grand défi c'est plutôt d'y trouver la paire).

Et des photos de mon hôtel:


Avec le gardien:

Et maintenant je pense que je vais installer mon château (la moustiquaire) et je vais essayer de me reposer, en espérant que dimanche je serai libre et que je pourrai profiter un peu de la plage et de l'eau.

Bisous à tous.

mercredi 18 février 2009

Humeur du jour

Aujourd'hui c'était un peu le bordel... j'ai presque rien fait. A part quelques bricoles pour définitiver la config du réseau et des recherches sur le net.

Ah non, on a fait encore une chose assez importante pour la suite de mon projet: on est allé voir la vedette pour les plongeurs. On pensait pouvoir s'en passer, mais c'est indispensable (malgré les coûts).

Donc, comme je disais, parmi mes recherches sur le net, je me suis configuré la bête que je voudrais avoir lors de mon retour en France (elle coûte un peu cher, mais jamais deux crédits sans trois).
Et comme je vais rester fidèle à ma marque fétiche, voilà un aperçu de ce que sera mon joujou:



J'hésite toujours entre les 2 couleurs: rouge ou bleu?
Bien sûr que j'aurais beaucoup aimé cette finition:

mais je ne sais pas où je pourrais la trouver.

Bonne nouvelle: j'ai réussi à me motiver pour courir.
OK... Je savais que vous ne pouvez être dupés comme ça. En fait j'avais plus de pain, et j'avais faim, alors je me suis dit que peut-être j'en trouverai au Grand Village.
Le plus rapide moyen d'y arriver? Mais non... pas le taxi, j'ai dit que je me dépêchais!
Courir!
Chose dite, chose faite. C'est un peu pénible de courir sur les trottoirs (plutôt des TROUttoirs, d'ailleurs il faut faire très attention où on met les pieds photos à l'appui bientôt) dans la chaleur et la pollution, mais bon, on regarde toujours le côté positif - on transpire plus vite.
Une chose sympa que j'ai remarqué c'est qu'ici on est souvent applaudi, ou encouragé quand on court. Ça fais que du coup la course est moins pénible. Ce soir j'ai été dépassé par un sportif et il m'a applaudit aussi. Je pense que je devais avoir l'air ridicule en courant avec mes baguettes dans les mains. :)
Mais l'important c'était que mon but était atteint: j'ai couru jusqu'au Grand Village et le retour!

Comme je disait l'autre jour, c'est dans notre pouvoir de donner du sens à chaque jour qui passe. Et... ils passent de plus en plus vite, malheureusement.

Pour finir sur une note plus optimiste, je vais essayer de trouver un proverbe gabonais rigolo (mais je l'ai pas vérifié faute de récipient):

Quelle que soit la maigreur d'un éléphant, ses couilles remplissent une marmite.